– 25 novembre : une enseignante prévient le CHS qu’elle a trouvé du flocage dans sa salle (une salle informatique) . Le DTA est contradictoire : suspicion d’amiante démentie par une série de 8 tests. La mise en place d’une procédure d’alerte et la fermeture de la salle est demandée.
– 4 décembre : la salle est testée et une mesure (terrifiante) de plus de 11 fibres par litre d’air est obtenue (5 fibres la norme française, 0,5 la recommandation des organes indépendants). La nouvelle n’est communiquée à personne.
– le vendredi 15 décembre : la Direction apprend qu’il faut recenser les ordinateurs de la salle pour destruction. Colère et droit de retrait général de l’établissement. Une CHS est convoquée pour lundi 18 décembre.
– le samedi 16 décembre une note, vague et non signée, de la Région indique le chiffre mesuré puis un « retour à la normale ». Aucun rapport n’est joint à la note.
– lundi 18 décembre : les enseignants exerce leur droit de retrait ; puis les élèves font un blocus. Les cours sont suspendus. La CHS est extraordinaire : le vice-directeur de la Région est incapable d’expliquer l’accident, les contradictions du DTA, le niveau réel de dangerosité du flocage ; il n’a pas eu accès aux rapports Le DRH est présent et ne dit rien à part une promesse de saisie de la médecine de prévention. Très vite on comprend que la Région n’a aucune garantie sur la sécurité de l’établissement.
– mardi 19 décembre, il est annoncé que la Rectrice suspend les cours jusqu’aux vacances. La Région, dans l’après-midi envoie une note pour demander que ses agents ne fréquentent plus le bâtiment lycée. Aucun envoi du rapport sur les tests. On nous annonce que le CHSCTA va faire une enquête puis il semblerait que ce ne soit plus le cas…
Un nouveau CHS est convoqué pour le jeudi 21 décembre.
Communiqué de presse des personnels du lycée Georges Brassens de Villeneuve-le-roi
A la suite du droit de retrait exercé par les personnels du lycée Georges Brassens de Villeneuve-le-roi au vu de présence avérée d’amiante dans l’air, le rectorat a décidé de suspendre les cours jusqu’aux vacances scolaires pour des analyses complémentaires.
Nous sommes consternés que la région décide de ne pas fermer l’établissement. C’est irresponsable d’autant que ses personnels ouvriers et administratifs continuent d’y travailler. Nous restons mobilisés, nous demandons l’intervention de la médecine du travail et nous réservons la possibilité de poursuites judiciaires.
Villeneuve le roi, le 19 décembre 2017