Le Jeudi 24 mars a eu lieu le comité technique spécial départemental (C.T.S.D.) portant sur les ouvertures et fermetures de postes.
Celui-ci s’est ouvert avec l’annonce d’un différentiel de -4 postes entre la rentrée 2021 et 2022, et ce alors que dans notre département 2 collèges poursuivent leur ouverture (S. PATY et M. et J. AUDIN) et qu’un nouveau collège (N. MANDELA) accueillera ses premier.es élèves en septembre.
Comme à son habitude et conformément à ses mandats, la FSU a soulevé de nombreuses questions et interrogations quant aux suppressions de poste, que ce soit des mesures de carte scolaire ou des postes « vacants ».
Nous avons noté tout d’abord une dichotomie entre les conditions de fermetures et d’ouvertures de postes. En effet, la DSDEN a expliqué que dès lors que les besoins étaient inférieurs aux moyens des suppressions de postes avaient lieu (certes, avec une certaine latitude). En revanche, la réciproque n’est malheureusement pas vraie. Sous couvert d’une autonomie qui pourrait changer la DSDEN refuse très souvent les demandes d’ouverture de poste, y compris lorsque les besoins sont largement présents.
Dans le lot de fermetures de postes, 9 sont des postes d’E.P.S.. Il a été rappelé que cela pose le problème du savoir nager, attendu du cycle 3. La réponse de la DSDEN est de renvoyer l’apprentissage du savoir nager à l’école primaire. Voilà une drôle de façon de balayer le problème.
S’est aussi posée la question de l’implantation des 3 nouvelles unités locales d’inclusion scolaire (ULIS) annoncée lors du C.T.S.D. précédent. Les collèges qui les accueilleront ont été désignés le 24 mars. Cela pose un vrai problème puisque les nouveaux et nouvelles élèves accueilli.es n’ont pas été pris.es en compte dans les effectifs de la rentrée prochaine ce qui aura pour conséquence d’aggraver les conditions d’apprentissages des élèves des classes déjà surchargées. La FSU a demandé que de nouvelles classes soient ouvertes dans ces collèges.
Enfin la FSU a demandé des informations quant à l’accueil des enfants réfugié.es ukrénien.nes. La DSDEN nous a répondu que tou.tes les élèves en ayant fait la demande ont été accueilli.es en classe et qu’aucun.e élève n’était en attente d’une affectation en UPE2A quel que soit son pays d’origine.