De nouveau, le SNES-FSU s’est trouvé à représenter SEUL les personnels, le SE-UNSA, élu, n’ayant envoyé AUCUN représentant, comme à chaque commission depuis deux mois.
Cette année, par leur travail de vérification, les commissaires paritaires du SNES-FSU ont permis d’injecter plusieurs postes supplémentaires dans le mouvement, réduisant d’autant le nombre de collègues mutés en extension. Vous trouverez ci-dessous notre déclaration :
Pour ce qui se dessine comme être notre dernière CAPA d’affectation (au vu du projet de loi sur la Fonction Publique), nous remercions les personnels pour leur disponibilité, sachant que lors du prochain mouvement , ces même services devront répondre au déluge de questions tout au long de la période sans les conseils donnés par le SNES-FSU en amont aux collègues et les explications qui les rassurent ou permettent de mieux comprendre les étapes administratives.
(...) Notre travail de préparation, de vérification et de recherche d’amélioration nous amène pourtant déjà à quelques constats. D’abord, le nombre de participants en légère régression par rapport à 2018 n’est que l’effet du malthusianisme imposé au corps. Couvrir les postes vacants n’est alors possible qu’en dépouillant les moyens de remplacement alors que nous savons que ceux-ci seront sollicités dès le mois d’août, lorsque des dizaines de collègues ne prendront pas leur poste, qu’ils soient prolongés dans leur stage, (...) ou plus nombreux encore, appelés à exercer des fonctions de direction. Comment seront-ils remplacés alors ? Nous y reviendrons en juillet (lors de la phase d’ajustement).
Ensuite, nous reconnaissons volontiers que la revalorisation de l’ancienneté dans le barème a comme « donné de l’air » aux mutations des collègues ayant deux ou trois ans sur leur poste. Nous pouvons considérer fini le temps où la première affectation ouvrait un quinquennat aussi irrévocable que les fers du galérien. Ajoutons même que cette revalorisation de l’ancienneté ne semble pas nuire aux néo-titulaires puisque les extensions se trouvent cette année être moins nombreuses qu’en 2018, année néfaste sur ce point. Une meilleure satisfaction des vœux n°1, pour les uns comme pour les autres, complète les aspects positifs de ce tableau.
Moins nombreuses certes qu’en 2018 ou en 2015, les affectations en extension demeurent. Leur répartition en 2019 confirme ce que nous signalions en 2018. Plus que telle ou telle commune tristement médiatique, ce sont les Nord-Est : celui, restreint, du 93, celui, immense, du 77 qui constitue les repoussoirs de notre académie. La question des transports sûrement, peut-être aussi celle des logements, contribue à cet état de fait mais il importe d’y trouver des solutions puisque les communes concernées ne sont pas appelées à se désertifier.
Les collègues sollicitant une révision d’affection doivent l’adresser à la DPE 3 le plus rapidement possible, les commissions se déroulant dès la semaine prochaine.
Les collègues affectés sur zone de remplacement (TZR) doivent impérativement faire des voeux de préférence s’ils veulent voir leur situation abordée lors de la phase d’ajustement. Les autres ne le seront qu’après le 15 juillet au fil de l’été.
Pour tous les nouveaux arrivants sur l’académie, le SNES-CRETEIL organise une réunion d’accueil fin juin à la Bourse du Travail de Paris (voir notre site)