Depuis la rentrée, malgré les nombreux signalements le rectorat semble incapable de mettre des enseignant
Au lycée Martin Luther King de Bussy, c’est un professeur de philosophie qui, absent depuis novembre n’est pas remplacé et un professeur de SES depuis décembre . La spécialité SES et HSCP n’est donc pas assurée dans plusieurs groupes de première et de terminale.
Au lycée Van Dongen de Lagny, de la même façon, le non-remplacement d’une professeure de comptabilité laisse les élèves de deuxième année de BTS comptabilité, sans aucun enseignement depuis la rentrée de septembre.
Dans les deux cas, les élèves ou étudiantCTA du 13 décembre une déclaration de la FSU pointait ses carences évidentes de l’Education Nationale.
es vont devoir se présenter à un examen national anonyme sans préparation. Dès leOutre les enseignantLLCE Anglais n’est pas assurée dans un groupe de première.
es préparant à un examen, il manque au lycée Van Dongen depuis le début de l’année une professeure d’espagnol et une professeure d’anglais. Depuis la rentrée des vacances de décembre s’y ajoute une enseignante de Sciences Économiques et Sociales qui ne reprendra pas avant l’été. Certains élèves n’ont pas eu plus de cours de langue depuis le début de l’année. La spécialitéDans les deux établissements le rectorat s’est évidemment avéré incapable de remplacer des absences de moyenne durée pourtant prévues (par exemple un mois en Histoire Géographie à Van Dongen). Ne parlons pas bien sûr des absences pour COVID.
Dans les deux cas se sont des centaines d’heures qui manquent pour les élèves … certains ont un emploi du temps à trou en raison de ces non-remplacements.
Dans les deux établissements les parents, les élèves et les enseignant
es se sont mobilisés en signant une pétition et cela a évoqué lors de plusieurs conseils d’administration. Ils et elles seront devant le rectorat mercredi 16 mars à partir de 14 h pour demander à être reçu-es et exiger des réponses.Même un remplacement mi mars ou avril, ne remettrait en cause cette demande.
Au niveau académique, dès décembre, plusieurs fois en CTA, en GT, le SNES Creteil a sollicité le recteur sur les problèmes de remplacement généralisés dans l’académie, existant bien avant l’épidémie COVID et sur le cas de ces deux lycées : cela n’a pas accéléré les remplacements.
A la demande de trouver une solution pour que les élèves ne soient pas pénalisés par rapport aux autres par parcoursup et pour le baccalauréat, le recteur a annoncé que cela était à l’étude au niveau ministériel … aucun retour de cette étude depuis ….