11/09/2018 Mobilisation importante des personnels et des parents d’élèves aujourd’hui au collège Albert Camus du Plessis-Trévise (Val-de-Marne). Rappel de la situation ici.
Plus des ¾ des enseignants étaient aujourd’hui en grève dans ce gros collège du Val-de-Marne qui compte à la rentrée plus de 750 élèves. Les familles ont fortement répondu à l’appel des fédérations PEEP, FCPE et Au Chœur de l’école qui avaient demandé la veille de garder les enfants à la maison en soutien au mouvement. Seuls cinquante élèves environ se sont présentés dans le collège qui est resté quasiment vide une grande partie de la journée.
Parents et enseignants mobilisés se sont d’abord regroupés devant l’établissement pour faire signer une pétition qui compte déjà plus de 250 signatures. Les équipes mobiles de sécurité du rectorat avaient eux aussi fait le déplacement et ils ont pu admirer la banderole des enseignants.
Une trentaine de professeurs et de personnels de vie scolaire du collège s’est ensuite regroupée à partir de 10 h 45 sous les fenêtres de l’Inspection Académique de Créteil en demandant à ce qu’une réponse soit fournie à leur demande d’audience formulée le mercredi 5 septembre. Aux cris joyeux de « IA – Ouvre toi », « pas d’audience, pas de silence », armés de mégaphones et de casseroles, ils ont donné de la voix.
Après avoir fait expliquer le matin que l’audience serait acceptée dans « les meilleurs délais » et devant la ténacité des manifestants, ce n’est qu’après 14 heures que l’Inspection Académique a annoncé une date. Les enseignants, personnels de vie scolaire et les parents seront reçus en audience demain mercredi 12 septembre à 17 h 30. Tous se disent déterminés à continuer leur mobilisation sous différentes formes pour obtenir de meilleures conditions de rentrée.
Ils demandent la réaffectation d’une des deux CPE en poste au collège depuis deux ans afin d’assurer la stabilité des équipes et le du suivi des élèves. Parents, personnels de vie scolaire et enseignants souhaitent également dénoncer les effectifs très chargés (jusqu’à 30 élèves en sixième) et le manque de solution de remplacement concernant l’assistante sociale.