DECLARATION DES REPRESENTANTS DES ENSEIGNANTS AU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU 25 SEPTEMBRE 2018
Les enseignants du collège Molière de Chennevières souhaitent alerter le conseil départemental sur les difficultés qu’ils rencontrent avec le matériel informatique mis à leur disposition.
La première génération des ordivals leur permettait de travailler correctement dans la mesure où ils avaient suffisamment de mémoire et bénéficiaient d’un lecteur de DVD.
La distribution des ordinateurs portables-tablettes, profitable en EPS, s’est en revanche révélée catastrophique pour tous les autres enseignants. Les ordinateurs sont peu maniables, très peu fiables et manquent de mémoire. Le collège a dû investir dans divers périphériques pour pouvoir en faire un véritable usage pédagogique (lecteurs de CD, ports USB, prises pour les vidéo-projecteurs), voire fournir de nouveaux ordinateurs fixes pour les enseignants ayant besoin de logiciels un peu puissants (en musique, par exemple). Ces Ordivals se révèlent très peu pratiques pour les enseignants qui changent de salle et qui doivent se déplacer avec leurs tablettes, leurs souris, leurs lecteurs CD et divers ports USB vite usés. Les postes fixes autrefois en usage pour les enseignants étaient beaucoup plus performants.
Ils s’interrogent par ailleurs sur le fait que ces outils de travail, qui leur sont confiés, soient assurés par leur assurance personnelle et non par celle de l’établissement ou du département. Il s’agit pourtant bien d’un outil de travail et non d’un bien privé.
Les enseignants alertent également sur les difficultés qu’ils rencontrent avec les ordinateurs des élèves. Leurs Ordivals sont très peu performants et le service après-vente pas toujours rapide. La direction de notre établissement ayant décidé de ne plus distribuer les manuels papier aux élèves mais de leur permettre d’y accéder par un logiciel, nombre d’entre eux ne peuvent le télécharger et se retrouvent sans instrument de travail le soir. Nous aimerions pouvoir avoir une vue sur les ordivals en réparation et espérons que les futurs ordinateurs seront plus performants. Cela a évidemment un coût, mais il vaut mieux augmenter ce budget plutôt que de dépenser des sommes colossales dans des milliers d’ordinateurs inutilisables.