Mercredi 8 février, les représentant.es SNES-FSU des 77, 93 et 94 ont siégé en GT DHG au rectorat.
Ils constatent que cette année encore les enveloppes horaires sont calculées d’emblée au plus juste et trop souvent évaluées à la baisse par rapport à l’année précédente, alors que les structures annoncées sont strictement identiques, ce qui met les établissements dans une posture toujours plus inconfortable et les contraint à mendier des moyens décents pour assurer le minimum. Cette gestion par le bas retarde chaque année l’élaboration définitive des moyens et représente un frein à la mise en place d’une rentrée sereine. Les réajustements tardifs (calcul d’IMP, calcul de pondérations…) contribuent à créer un climat d’incertitude.
Cette année quelques points spécifiques ont été abordés :
- le SNES-FSU demande une transparence plus grande sur le calcul de l’IPS qui suscite de nombreuses incompréhensions et représente un apport non négligeable dans un contexte de restrictions ;
- le SNES-FSU dénonce l’absurdité de la réintégration des mathématiques en 1re alors qu’il avait dénoncé dès 2017 sa disparition. Cette réintégration dans un tronc commun qui n’en est pas un représentera une surcharge horaire pour les élèves qui n’auront pas choisi de maths en spécialité. Elle représente une nouvelle contrainte horaire dans l’élaboration déjà difficile des EDT. Elle sera difficile à articuler aux différents parcours des élèves ;
- le SNES-FSU insiste à nouveau sur l’importance d’une politique cohérente d’accueil des élèves de filières technologiques et d’un plafond de 24 élèves quelles que soient les classes.
Le SNES-FSU regrette que ce qui apparaissait encore il y a quelques années comme une évidence pour assurer la continuité du service public soit devenu désormais un « luxe ». Options facultatives et LVC doivent être financées sur la marge d’autonomie. Les dotations exceptionnelles de ces dernières années, qui n’avaient rien d’exceptionnel les années précédentes, sont désormais considérées comme des exigences capricieuses.
Le SNES-FSU Créteil continue dans ce contexte difficile à transmettre les demandes des collègues et à remonter les besoins des établissements. Nous avons besoin de vos « retours terrain » pour poursuivre le dialogue social et obtenir des réponses, voire des révisions de DHG. Transmettez-nous vos observations et vos demandes d’audience si ce n’est déjà fait sur la boîte [email protected]