17 juin 2018

le métier

Organisation des épreuves du BAC

L’organisation des épreuves du bac est bornée par une circulaire des 3 recteurs et du Siec.

Cette année les convocations de bac sont arrivées tard et la mise en place des plannings de surveillance s’est avérée être un véritable casse-tête. Plus d’élèves et moins de professeurs titulaires, aboutissent à des charges de plus en plus lourdes pour chacun d’entre nous.

Les surveillances sont donc très lourdes pour certains, elles doivent être proportionnelles aux heures inscrites au VS. Visiblement les centres d’examens se sont vus contraints de fixer des surveillances au-delà du jour de réception des copies, ce qui est regrettable.

Une circulaire rappelle nos obligations et apporte de nombreuses réponses aux questions qui ont pu nous être posées, elle rappelle notamment que nous sommes mobilisables jusqu’au 11 juillet même en l’absence de convocations actuellement en cas de remplacement.

Le SNES-FSU est intervenu pour tenter de faire annuler des convocations de contractuels et stagiaires, mais dans certaines disciplines déficitaires (manque de titulaires en nombre), nous avons essuyé un refus (le SIEC avait pris les devants en évoquant ce cas dans la circulaire). Il faut savoir qu’en cas de non présentation au centre d’examen, un retrait sur salaire sur toute la période de correction est prévu.
Le SNES déplore qu’alors que nos babyboomers passent le bac et que le nombre de titulaires dans notre académie n’ait pas augmenté (recours aux contractuels en masse, aux heures supplémentaires), il n’est pas été prévu une convocation plus systématique des professeurs des établissements notamment du privé, non centre d’examen.
De plus il est étonnant que les bases des rectorats (remontant des établissements) comportent toujours des erreurs empêchant la convocation par l’algorithme du SIEC de certains professeurs.

Les conditions de correction de l’EAF posent comme chaque année, le problème de la charge de travail des professeurs de lettres, qui ne devraient pas avoir de surveillances, comme les professeurs de philo après la remise des copies. Le SNES-FSU dénonce le nombre d’élèves imposés aux oraux par jour, comment faire un travail de qualité avec 13 ou plus élèves à interroger par jour !
Le chef du centre d’examen a cependant la possibilité de convoquer des examinateurs en réserve ( peut-être des stagiaires d’ailleurs), il faut donc insister auprès de lui, pour que les démarches soient faites afin d’avoir une charge de travail acceptable.

Le CHSCT ministériel s’était prononcé sur la charge des professeurs concernés par l’EAF : ici
Si vous faites des courriers pour vous plaindre de ces conditions, nous vous invitons à les faire parvenir au représentant SNES-FSU secrétaire du CHSCTM : [email protected] et à notre mel : [email protected]