Jean-Michel Blanquer a présenté les conclusions du Grenelle de l’Éducation. Les annonces confirment que la « revalorisation historique » promise par le ministre restera un effet d’annonce, un de plus, de ce quinquennat.
Comment en espérer davantage quand le ministère et le rectorat de Créteil se permettent de retarder sciemment pendant de nombreux mois l’effet sur la paye des promotions d’échelon ?
Alors que l’avancement d’échelon se fait désormais au même rythme pour toutes et tous, pour la quasi-totalité des échelons (excepté pour le passage du 6e au 7e échelon et du 8e au 9e échelon), les effets du passage d’échelon sont encore loin d’être immédiats.
Aussi, les collègues de l’académie de Créteil concerné.e.s par un avancement d’échelon « automatique » supposé intervenir à compter du 1er septembre 2020 ont dû attendre le mois de mars 2021 pour voir l’effet de cette promotion sur leur paye.
Le constat est encore plus amer pour les enseignant.e.s qui attendent leur promotion à l’échelon 7 ou à l’échelon 9.
Les collègues qui n’ont pas bénéficié de l’avancement accéléré l’an passé auraient dû bénéficier d’un passage automatique à l’échelon supérieur cette année. Le rectorat a décidé de bloquer "par commodité" ces promotions dans l’attente de la CAPA d’avancement d’échelon de cette année, ce qui n’a aucun sens.
Nous sommes par ailleurs toujours dans l’attente de la nouvelle de date de convocation de cette CAPA qui n’a pu se tenir en mai.
Ce sont donc des centaines de collègues qui attendent une promotion qui leur est due.
Le Snes FSU Créteil est intervenu à de très nombreuses reprises sur cette question auprès du rectorat.
Alors que le point d’indice est gelé depuis 2010, que la revalorisation fantôme est une nouvelle provocation, il est scandaleux que le rectorat et le ministère retardent ainsi l’effet sur la paye des promotions des enseignant.e.s.