Depuis 1 semaine, des lycéen.nes organisent de nombreuses actions aux abords de leurs établissements, pour protester contre la réforme des retraites mais également contre la sélection à l’entrée de l’université instituée par « parcoursup », particulièrement discriminante contre les élèves de notre département.
Ces protestations pacifiques, sous la forme de manifestation et de barrages filtrants à l’entrée des lycées sont trop souvent réprimés dans la violence par la police et les autorités éducatives. La police n’hésite pas en effet à arrêter et placer en garde à vue des lycéen.es généralement mineurs mais également à gazer les élèves devant leurs établissements. (notamment au lycée D.Milhaud, Kremlin Bicêtre et au lycée G.Budé, Limeil-brévannes)
Aujourd’hui vendredi 20 décembre, lors du barrage devant le lycée A.Chérioux (Vitry-Sur-Seine), la police a utilisé des gaz lacrymogènes à bout portants sur des élèves et des personnels du lycée. En effet, un blocage tout à fait calme était en place et des personnels éducatifs étaient présents sur les lieux afin de veiller à la sécurité des élèves. La police, en civil, est entrée par l’intérieur du parc de l’établissement et a attaqué le groupe d’élèves présents devant leur lycée. Elle a également arrêté 3 élèves. Ces faits sont totalement inacceptables. Vu la dipsosition des lieux, ils conduisent également à interroger le rôle des chef.fes d’établissement dans le déroulement de ces violences.
Le SNES-FSU 94 demande la libération immédiate des élèves arrêtés en raison de la manifestation de leurs idées
Le SNES-FSU 94 demande l’arrêt des interventions policières aux abords des établissements scolaires
Le SNES-FSU 94 s’engagera contre toute tentative de répression judiciaire et policière du mouvemet lycéen.