Notre budget baisse de plus de 15% ET nos fonds de réserve devront être complètement vidés (restera 500 ??). Les deux cumulés font une baisse de 30 % de la dotation ! Le comptable avait refusé d’assumer ce budget et le Conseil Général lui a ordonné de l’appliquer.
Nous avons été interpeller M. Bartolone (Président du CG 93) à sa permanence de député, vendredi 25 novembre.
Il n’était pas présent, mais nous avons expliqué la situation à son assistant parlementaire qui nous a assuré de lui transmettre.
Nous avons rendez-vous au Conseil Général pour en discuter.
Nous ne pourrons pas fonctionner l’année prochaine avec un tel budget. L’entretien est réduit de moitié, le CDI et les crédits pédagogiques d’un tiers.
La répartition de la saignée sur les différentes lignes budgétaires va peut-être évoluer d’ici jeudi 01 décembre, jour de notre Conseil d’Administration, mais ça ne changera pas grand chose au fond du problème.
Le mardi 29 novembre, nous avons eu le CG au téléphone qui nous a confirmé que le budget ne changerait pas. Nous voterons évidemment contre ce budget au CA et nous proposerons une motion qui dénonce les choix du CG.
Pour un département qui se vante de miser sur l’éducation et qui vient de trouver 723 millions d’euros pour son Plan Exceptionnel d ?Investissement en « faveur des collèges », c’est gonflé ! Nous, ils nous manque 30 000 euros de dotation...
Même en période de restriction budgétaire, tout est affaire de choix.
Là, c’est un petit collège d’un quartier populaire qui va en faire les frais :
- moins de livres au CDI,
- moins de crédits pédagogiques pour enseigner,
- moins de matériel (photocopies, stylos, cartouches d’encre, ...),
- les néons et les prises électriques défectueux ne seront plus changés,
- l’état d’hygiène général du collège va se dégrader.
Le coup est tellement dur pour le collège que nous ne pourrons en rester là.
Nous avons prévu d’en informer la presse demain, dès notre retour du Conseil Général.
Nous nous réunirons jeudi pour envisager toutes les actions possibles pour dénoncer les économies faites sur le dos des élèves du quartier des Quatre Chemins.
Les personnels mobilisés et la section SNES du collège Jean Lolive."