Réunie le mardi 10 février dernier, vous trouverez ci-dessous la déclaration de vos élus du SNES-FSU :
Commission Administrative Paritaire Académique de
Changement d ?échelon des Conseillers Principaux d ?Education du 10 Février 2015
Cette CAPA, bien que portant sur des éléments d ?amélioration de la carrière des CPE, se trouvent hélas bien mal encadrée dans le calendrier. Elle intervient d ?abord alors que les CPE, comme tous les fonctionnaires, voient leur rémunération gelée, c ?est-à-dire amputée, de fait par l ?augmentation des prélèvements et l ?augmentation du coût de la vie, par l ?absence de revalorisation du point d ?indice, pour la sixième année consécutive dans une académie où le coût de la vie est élevé.
C’est parce que les moyens ne sont pas à la hauteur des enjeux, parce que la rigueur salariale appauvrit les collègues que la FSU et ses syndicats ont appelé les collègues à la grève du 3 février.
Face à la dévalorisation salariale qui touche les métiers de l ?éducation, le SNES-FSU, veut rediscuter les actuelles échelles de rémunération en revenant à un début de carrière à l ?échelon 3 et en intégrant leur ouverture sur les espaces indiciaires supérieurs. Nous voulons également l ?uniformisation des carrières basées sur le grand choix actuel mais aussi revaloriser le régime indemnitaire et l ?ISOE des enseignants et aligner le montant de l ?indemnité forfaitaire des CPE sur cette ISOE revalorisée.
Le SNES revendique un CPE pour 250 élèves et dans l ?immédiat la prise en compte de la charge de travail des CPE, au-delà de 250 élèves. Pour la rentrée 2015 alors que sont prévus des effectifs par classe de plus en plus chargés du fait des hausses démographiques , les faits ne se traduisent pas par des créations de postes : trois postes de CPE alors que nous manquons toujours de TZR et que nombre d’établissements sont sous-dotés. C’est peu dire quand on constate qu’au collège J Vilar à Vert St Denis : il n’y a qu’un CPE pour plus de 730 élèves...
La prise en compte des conditions d ?exercice en éducation prioritaire doit aussi aboutir à une vraie reconnaissance pour les CPE comme pour les enseignants en termes de temps de travail et d ?indemnitaire.
Comme nous le répétons depuis la reprise des négociations sur le métier, les CPE ont besoin d ?un cadre horaire pour un exercice professionnel apaisé à défaut d ?être serein, particulièrement à Créteil.
Sur ce point aussi, les espoirs suscités par les discussions sur l ?éducation prioritaire ont été déçus en fin de compte. Même dans les trop rares REP+ de l ?académie (alors même que plusieurs établissements : Romain Rolland à Ivry ??), rien n ?a encore été dit sur la prise en compte des difficultés d ?exercice pour les CPE nommés dans ces établissements, il faut qu’au même titre que leurs collègues enseignants, les CPE exerçant en REP + puissent avoir prime et temps de travail diminué.