Rectorat et inspections d’académie ont volontairement sous-estimé les capacités d’accueil en seconde pour appliquer avec zèle le dogme de réduction drastique des postes de fonctionnaires. 1000 élèves n’auraient pas trouvé de place en seconde générale et technologique après le premier tour d’affectation dans les lycées.
Le second degré a été oublié par le nouveau gouvernement. Faute d’un collectif budgétaire suffisant, c’est une nouvelle rentrée Chatel-Sarkozy que vont subir les élèves et les enseignants dans les lycées de l’académie. Les directions du rectorat et des inspections d’académie emploient encore et toujours les mêmes leviers. Elles imposent la création de nouvelles classes de seconde uniquement en heures supplémentaires car elles n’ont pas demandé au ministère les postes nécessaires en janvier.
Des classes de seconde sont ouvertes dans l’urgence là où les capacités sont insuffisantes comme au lycée Pablo Picasso de Fontenay sous Bois.
Des classes sont fermées ailleurs, le plus souvent dans des établissements difficiles, ce qui dégrade les conditions d’enseignement, comme au lycée Jehan de Chelles victime d’une double peine.
Dans les lycées concernés les classes de seconde vont être remplies à bloc, la préparation de la rentrée est désorganisée, la charge et les conditions de travail des enseignants vont encore nettement se dégrader.
L’académie de Créteil qui est en queue de classement des résultats au bac a besoin d’un réel changement de politique.