Editorial
Nous vous souhaitons une bonne rentrée, que
nous préférerions voir se dérouler dans un
cadre serein. Le respect de nos missions au sein
d’équipes vie scolaire stables et en nombre suffisant, sans
inquiétude pour notre pouvoir d’achat et le déroulement
de nos carrières, est le voeu que nous faisons pour cette
année scolaire. Mais la rentrée s ?annonce encore une fois
compliquée. Elle ne répondra pas aux besoins des
établissements car elle a été préparée avec les trop peu
de moyens accordés qui restent insuffisants...
Suite aux interventions du SNES, la création de 7 postes
supplémentaires de CPE qui stabilise enfin des postes qui
étaient « provisoires » depuis 8 ans et permet qu’il y ait
désormais des postes de CPE dans CHAQUE établissement
de l ?académie étaient des avancées positives. Il n’en reste
pas moins que, dans de nombreux établissements, 1 seul
CPE est en charge de plus de 600 élèves !
Nos inquiétudes se trouvent confirmées concernant les
postes à pourvoir alors que le mouvement s’est soldé par
l ?arrivée 81 collègues néo-titulaires, auxquels s ?ajoutent
45 postes bloqués pour les stagiaires (dont 7 stagiaires
issus du concours réservé dit Sauvadet) qui seront une
fois de plus affectés, sans formation, en compensation
des postes sans titulaires. Il ne reste qu ?un seul CPE TZR
sur toute l’académie ! Les postes non pourvus de CPE sur
l ?année concernaient déjà 53 établissements !
C’est dans ce contexte que nous devrons travailler avec
des services fragilisés par la suppression massive de
postes d’assistants d’éducation : 44 postes en lycée et
267 postes en collège. Il nous sera tout évidemment
demandé d’assurer le même accueil et le même
encadrement, alors que le nombre d ?élèves est en forte
hausse. Faute d’anticipation le rectorat a annoncé en
juillet la création en urgence de 26 classes de 2^de !
Le SNES Créteil et son secteur CPE, présents dès le
26 août à la rentrée des stagiaires, resteront à votre
écoute tout au long de l ?année pour vous informer,
partager les réflexions autour de notre métier et
défendre nos droits.
Paula ALVES et Sandra KERREST