Les enseignant.e.s réuni.e.s ce mardi 3 septembre en Assemblée générale ont voté à la majorité la grève pour le mercredi 4 septembre, et donc le refus de débuter les cours au lycée. Nous nous indignons du silence assourdissant du Rectorat depuis le jour de la pré-rentrée, alors que tout démontre que l’année scolaire ne peut débuter avec les moyens indigents dont nous avons pris connaissance le vendredi 31 août, et que nos élèves sont censés expérimenter ce mercredi :
- Des classes de premières générale à 35 élèves minimum, sans dédoublement, dans un territoire où la totalité de nos élève.s sont issus de collèges REP ou REP+.
- Des enseignants restent non nommés dans certaines matières (Mathématiques, STMS, biologie...), y compris en terminale. Des collègues contractuels sont toujours dans l’incertitude vis à vis de leur affectation au lycée.
- Le lycée est privé de toute marge d’autonomie budgétaire : 2h allouées pour tous les projets pédagogiques de l’année, qui sont de fait condamnés (ateliers sciences-po, théâtre, glee club, club manga...).
- Aucun référent numérique n’est à ce jour nommé dans l’établissement : les ordinateurs du lycées sont déjà inutilisables, alors que sont censés débuter les cours de spécialité
- Numérique et Sciences Informatiques (NSI) ?
- Aucun poste supplémentaire complet de vie scolaire n’a été crée, alors que les effectifs du lycée augmentent de 130 élèves environ.
- Cette situation est la conséquence directe des réformes Blanquer qui engendrent de multiples dysfonctionnements, une détérioration des conditions d’apprentissages de nos élèves. La politique du fait accompli adoptée par le Ministère nous place dans l’incapacité d’effectuer notre travail. Nous sommes las de cette situation et demandons simplement les moyens pour assurer un fonctionnement normal de notre établissement.