A l ?image des collèges et lycées du 93 et du 92, c ?est la troisième fois depuis la rentrée de mars 2014 que nous sommes grévistes pour défendre les conditions et la qualité des études des élèves ainsi que nos conditions de travail.
Conditions de travail dégradées = des risques accrus pour le lycée
Les bons résultats au bac des années passées, à mettre au crédit de l ?investissement des enseignant-e-s et des personnels, pourraient être remis en cause par la diminution de la dotation globale, en l ?occurrence le
budget-heures, ainsi que par l ?augmentation du nombre d ?élèves, dans un établissement où les secondes sont déjà à 30 et les premières et terminales à 35.
Toucher aux heures et aux dotations, c ?est mettre en péril sur le long terme la stabilité des équipes, la motivation des personnels, la vie dans l ?établissement pour les personnels et les élèves.
Pour l ?année 2014-2015, le nombre d ?élèves du lycée va augmenter, passant de 1487 à 1525, tandis que la dotation globale de l ?établissement baisse.
Le rectorat doit s ?engager en termes de dotation et de postes Nous continuons à exiger du Rectorat le maintien du quatrième poste de CPE, qu ?il avait pourtant promis de pérenniser l ?an passé, un demi-poste d ?AED en vie scolaire ainsi qu ?un nombre conséquent de postes par matière pour couvrir les besoins Ce seraient 365 heures supplémentaires qui devraient être absorbées par les collègues l ?an prochain, ce qui représenterait l ?équivalent de vingt postes d ?enseignant-e-s. Dans certaines disciplines, c ?est jusqu ?à 40 heures supplémentaires que les collègues sont censés absorber, ce qui est parfaitement impossible.
En sus des réformes qui pèsent sur le statut des enseignant-e-s et la réforme des Zones d ?Education Prioritaire, voici les raisons pour lesquelles nous sommes à nouveau grévistes pour exiger des moyens et des postes de façon à défendre un service public d ?éducation de qualité pour tou-te-s.
Epinay-sur-Seine le 13/03/14