Depuis le dernier CTSD, les établissements du département se sont mobilisés à plusieurs reprises pour défendre les conditions de fonctionnement des établissements, les conditions de travail des personnels et la qualité de l ?enseignement. En effet, alors que l ?Inspection académique se contente de répondre « on verra en juin », les collègues sont conscients de la dégradation réelle et constante du système éducatif dans notre département. La carte des suppressions de postes, car il s ?agit bien de cela, les créations ne compensant pas du tout les suppressions, en est l ?un des multiples révélateurs. L ?aspect purement comptable de la méthode utilisée pour supprimer les postes est maintenant clairement visible pour tous, l ?Inspection académique ayant décidé de sabrer des dispositifs sans être capable de réellement justifier la logique pédagogique poussant à ces évolutions. C’est normal : il n ?y en a pas !
Ainsi, ce sont près de 350 collègues qui se sont présentés le 15 mars 2012 devant l ?Inspection académique 93 et qui ont défilé jusqu ?au Conseil Général pour protester contre les politiques menées par ces deux institutions. Tandis que le Conseil Général vend les murs des futurs collèges à Eiffage, le constructeur du célèbre nouvel hôpital de Corbeil-Essonnes, l ?Etat s ?évertue à rendre les conditions de travail impossible. La mobilisation s ?est renouvelée le 20 mars, lors de la première convocation de ce CTSD, puisque 200 collègues étaient encore devant l ?IA pour réclamer une nouvelle DHG qui prenne en compte la réalité des conditions d ?exercice de nos missions sur le terrain. Les collègues soutiennent massivement l ?idée d ?un plan de rattrapage pour la Seine-Saint-Denis, reprenant les mots d ?ordre de 1998, alors que le précédent n ?est plus qu ?un souvenir.