Les professeurs réunis ont été reçus ce 20 février par le proviseur Monsieur Chevalier qui les a tenus au courant de la situation à ce jour. Malgré les avancées évoquées hier, de gros problèmes subsistent.
Un poste de Lettres classiques est supprimé.
Un poste de SVT est supprimé.
Un poste d’allemand est supprimé.
Un poste de SES est transformé en poste CPGE, ce qui conduit à la fermeture d’un poste.
Un poste est fortement précarisé en Histoire-Geographie, ce qui conduit à une forte dégradation des conditions d’enseignement en Section Européenne.
l En Anglais, Philosophie, EPS, Eco-gestion et Espagnol, les enseignements ne peuvent être assurés que sur la base de moyens provisoires pas des collègues qui ne sont pas à plein temps dans l’établissement ou sont nommés au dernier moment (parfois avec un mois de retard).
l Une classe de 5e est supprimée au collège. Un poste d ?EPS est menacé alors que des besoins existent au lycée. Une classe est menacée pour la rentrée 2009 et donc des postes ??.
Conséquences sur la qualité de l’enseignement dispensé
Des classes à effectifs systématiquement alourdis. Actuellement de nombreux élèves de Seconde sont réorientés, redoublent car ils ont des difficultés à s’adapter aux exigences du lycée : qu’en sera-t-il alors dans des conditions d’apprentissage davantage dégradées ?
En Terminale S aucune classe à effectif plus léger ne permettra un encadrement plus adapté des élèves fragiles.
Les élèves redoublants en terminales ne sont pas assurés d’être repris dans l’établissement faute de place.
La suppression d’une classe de Première L ne permettra peut-être pas à tous les élèves actuellement en Seconde et candidats à cette section d’être inscrits à Couperin.
La situation de l’enseignement en Langues Vivantes déjà problématique (plusieurs classes de langues à 38 élèves) ne peut que s’aggraver.
l Le fait que des collègues de plus en plus nombreux soient amenés à enseigner dans plusieurs établissements, ne permet pas d’assurer un encadrement suivi. La gestion d’un nombre plus grand de moyens provisoires ne permet pas de mettre en place des projets pédagogiques préparés avant la rentrée scolaire.
Ce qui a été fait :
Le lycée a été aujourd ?hui déserté par ses élèves, de nombreux professeurs étaient en grève. A deux reprises dans la journée, les enseignants ont été présents en grand nombre : « occupation » du matin, conseil d ?administration du lycée.
Nous avons appris ce matin que le Rectorat voulait recevoir une délégation d ?un syndicat, avec présence obligatoire du proviseur ou du proviseur adjoint ? ce qui était impossible. Nous avons préféré agir de manière collective et en coordination avec les autres lycées. Une délégation le voyage n ?a pas été inutile : la situation est mauvaise dans de très nombreux lycées (perte de 2 à 16 postes), manifestement les établissements qui se mobilisent vraiment obtiennent des résultats. Des contacts ont été pris avec les organisations syndicales qui relaient nos demandes, s ?en font l ?écho (de même que les medias).
Des rendez-vous avec le Recteur et l ?Inspecteur académique ont été décidés. Les représentants du collège et du lycée seront accompagnés du Proviseur, des parents d ?élèves et des délégués élèves.
CA a été envahi pacifiquement par une cinquantaine d ?enseignants, de parents, d ?élèves. Les délégués des professeurs, des élèves et des parents (FCPE) ont refusé de siéger : le quorum n ?étant pas atteint, le CA n ?a pas pu être tenu. Un document élaboré par les enseignants a été lu, avec le constat de nos craintes, de nos demandes (cf premier paragraphe). Un texte rédigé par les enseignants sera adressé par le Proviseur au Rectorat.
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