Nous avons enfin obtenu en groupe de travail la répartition des 50 équivalent temps pleins que la ministre avait annoncé pour abonder la DHG des établissements fragiles. Cette enveloppe n’a pas été ajouté à la DHG académique de Créteil par le ministère, nous le dénonçons.
Il y a donc eu une redistribution des moyens entre les lycées de l’académie, même si tous rencontrent des difficultés avec des effectifs chargés et aucune aide pour accompagner les élèves en grande difficulté mais n’ayant pas redoublé en fin de seconde.
Cette enveloppe fait partie de la DHG notifiée en CTA le 16 janvier, elle ne vient donc pas en plus mais en fait partie pour les lycées concernés.
89 lycées de l’académie ont donc bénéficié de cette redistribution, parfois plus que symbolique (5 lycées ont bénéficié 1 ou 2H, 26 lycées entre 4 et 8H, 35 lycées entre 9 et 12H, 20 lycées entre 15 et 21H, 3 lycées entre 24 et 28H).
Cela concerne 12 lycées du 77 ( 3 LPO ou LGT et 9 LP), 33 lycées du 94 ( 13 LPO ou LGT et 10 LP), 53 lycées du 93 (38 LPO ou LGT et 16 LP).
Le SNES demandait depuis 2014 qu’au niveau ministériel soit mis en place une réflexion pour élaborer une carte de l’éducation prioritaire en lycée, cela n’a jamais été fait.
Le SNES Créteil, début janvier a demandé cette liste mais surtout un groupe de travail pour discuter des critères choisis pour distribuer ces heures. La rectrice a refusé.
Pour redistribuer ces 50 ETP, le rectorat s’est basé sur un indice social : l’ipss, sur le public accueilli, le taux d’encadrement prévisionnel ( H/E), le complément d’autonomie (en l’abondant ou en le maintenant dans certains cas alors qu’il aurait dû être baissé)...
Le résultat est dérisoire et il n’est pas à la hauteur des demandes en moyens horaires et humains dans les établissements les plus difficiles. Cette répartition nie aussi la nécessité de disposer d’une marge suffisante pour faire des dédoublements dans des lycées non concernés par la mesure et accueillant aussi des élèves en difficulté.