Après les incertitudes de l ?été quant à leur affectation pour l ?année scolaire 2014/2015, les non titulaires sont encore confrontés à de nombreux problèmes récurrents, pour lesquels nous avons dû intervenir à plusieurs reprises en direction de la DPE 2.
Tout d ?abord, les problèmes relatifs aux contrats. Ceux-ci tardent toujours à arriver dans les établissements. De plus, de nombreux collègues se sont vus imposer des compléments de services comportant des temps de trajets impossibles ou des incompatibilités d ?emplois du temps, trop souvent sans reconnaître la décharge horaire dont doit bénéficier les collègues affectés sur plusieurs établissements.
Par ailleurs, il existe encore trop de temps partiels imposés par l ?administration, ce qui augmente encore les situations de précarité que connaissent certains collègues. La situation est extrêmement tendue dans certaines disciplines, où des TZR ne sont pas encore affectés (histoire-géographie, philosophie, EPS, CPE ??).
Les collègues pâtissent particulièrement, en cette rentrée, des difficultés de gestion du Rectorat, alors que plus de 4000 contractuels ont été recrutés. Ainsi, l ?administration a-t-elle menacé de radiation les collègues qui refuseraient leur poste, même si cela doit se faire dans des conditions inacceptables ; ceux qui attendent une affectation doivent aussi patienter trop longuement pour recevoir leur attestation de fin de contrat, nécessaire pour s ?inscrire auprès de Pôle emploi et recevoir une indemnité de chômage.
Enfin, en cette année d ?élections professionnelles, ces problèmes d ?affectations auront une conséquence directe sur la possibilité de voter pour les non titulaires. Une fois encore, rien ne leur sera épargné, et beaucoup risquent de fait de ne pas pouvoir choisir les représentants élus qui pourront les défendre face à l ?administration. En effet, pour remplir les conditions d ?électeurs, il faut un contrat en date du 27/09 pour une durée minimale de 6 mois ou en être en renouvellement consécutif pour 6 mois.
Nous avons également été sollicités à plusieurs reprises pour des erreurs relatives au traitement des collègues : supplément familial non versé, mauvaise prise en compte de l ?échelon et de la grille indiciaire, ou de la quotité de service ?? Trop souvent, malgré leurs démarches, les collègues n ?arrivent pas à contacter leur gestionnaire.
Dans les établissements, les collègues se trouvent également confrontés à des directions qui refusent de reconnaître leurs droits (heure de chaire ou droits syndicaux).