Depuis l’annonce cet été d’un vaste plan de suppression des contrats aidés, le gouvernement a mis en œuvre un véritable plan social, avec l’objectif, toujours le même, de réaliser des économies budgétaires.
En cette rentrée, un grand nombre d’emplois aidés ont été supprimés sans création d’emplois compensatoires : les personnels de surveillance, de secrétariat, d’aide en documentation, d’entretien, de cantine, qui travaillent dans les établissements scolaires sont concernés par ces suppressions.
Alors que les effectifs scolarisés dans notre département augmentent chaque année, le nombre d’adultes dans les établissements, déjà insuffisant pour remplir les missions dont sont investis les personnels, va diminuer de manière significative.
Les personnels titulaires du département sont de plus en plus fatigués, en arrêt maladie, les uns après les autres car la charge qui leur est demandée est trop lourde. Les personnels absents ne sont pas, ou insuffisamment remplacés. En cas d’absence, les agents sont tenus de prévenir le Département mais pas le collège où ils travaillent, et l’information ne parvient pas toujours dans l’établissement, engendrant un problème de répartition du travail dans l’équipe des ATTEE ainsi qu’un souci de sécurité (en cas d’incendie, d’intrusion…). En effet, les gestionnaires ne sont pas en mesure de fournir en temps réel, aux pompiers, la liste des personnels ATTEE présents dans l’établissement.
Il n’est pas possible de continuer avec un tel déficit en personnel : il en va des conditions d’hygiène et de sécurité des personnels et du maintien en bon état des bâtiments. Il est donc dans l’intérêt du Service Public d’Éducation Nationale que les équipes d’agents soient en nombre suffisants pour remplir leurs missions.