L’appel d’une large intersyndicale incluant la FSU mais aussi la FCPE, la FIDL, l’UNL et l’UNEF, 1000 personnes se sont mobilisées pour un plan de développement en Seine-Saint-Denis.
Le samedi 30 novembre, entre la DSDEN et la préfecture de Seine-Saint-Denis, 1000 personnes se sont mobilisées pour demander un plan de développement de l’éducation dans le 93.
Cette action faisait suite à la grève du 19 septembre 2013, qui avait fortement mobilisé la profession, puisque 2 000 collègues avaient manifesté à Paris. Suite à cette journée, le ministère avait reçu une délégation.
Lors de celle-ci, le SNES-FSU 93 avait présenté la difficile situation du système éducatif du département. Il avait pointé les hausses d’effectifs par classe, la diminution des DHG pour les projets et les demi-groupes, le taux très élevé de contractuels dans le département (près de 7% des contractuels du pays dans un seul département), les difficultés de l’accueil des élèves non-francophones et en situation de handicap...
Las ! Le ministère a certes reconnu que nous avions raison sur nos constats, mais n’a fait aucune proposition concrète pour y répondre. Il n’a fait que nous dire qu’il suivait de près le 93...
Cette marche du 30 novembre, à laquelle ont participé les parents et de nombreux élu-e-s, est une nouvelle étape dans notre volonté de mobiliser l’ensemble de la profession et la population de la Seine-Saint-Denis.
Le département est d’ailleurs particulièrement concerné par les discussions qui ont lieu en ce moment autour de l’éducation prioritaire.
Dans cette optique, l’action se poursuit dès le jeudi 5 décembre : le SNES-FSU Créteil appelle tous les collègues à la grève pour dénoncer un budget insuffisant, une réforme de l’éducation prioritaire qui ne respecte pas les propositions des collègues et une réforme des statuts qui pourrait fortement dégrader les conditions de travail des personnels.