15 + 2 = 17
Ce matin nous sommes arrivés en cours comme tous les jours à 7h45, et sur la machine à café nous nous avisons d’une information émanant de la direction sous la forme d’une affichette indiquant une dizaine de changements de salles, les salles jugées froides ayant été interverties avec des salles jugées plus chaudes pour la plage horaire 8h-10h. Nous remarquons d’ores et déjà que la salle E9, qui affichait une température de 15°C à 8h, n’avait pas été considérée comme froide.
Or à midi, après une vertigineuse hausse des températures d’environ 2 degrés certaines salles affichaient encore une température compris entre 15,5 et 18,5 degrés (une autre bien isolée celle-là, affichant un tropical 25°C). Nous jugeons impossible de travailler et de faire travailler les élèves avec 17°C. Pourtant, la direction nous a intimé l’ordre de prendre nos élèves dans ces conditions difficilement supportables.
6 - 4 = 2
De plus, nous constatons que sur l’équipe de vie scolaire, seul une AED et un CPE sont présents pour plus d’un millier d’élèves : 2 adultes au lieu de 6. Les conditions de sécurité ne sont pas assurées, ce que nous avons pu constater a 13h45 lors de la reprise des cours, alors que les enseignants attendaient des réponses de la direction à leurs légitimes interrogations avant de reprendre - ou non - les cours.
L’absence totale de réponse de la direction, notamment sur le fait de savoir si les conditions de sécurité étaient assurées, nous a laissé dans l’expectative.
Il a fallu attendre 14h30 pour qu’une réponse soit donnée par Madame la Proviseure qui venait d’arriver, nous expliquant que des EMS allait être appelés en renfort pour pallier au manque de personnel d’encadrement. Ceci ne peut s’agir que d’une solution extrême. Cette situation révèle un manque criant des postes d’AED et de CPE que nous réclamons à cors et à cris depuis des années maintenant, et nous ne pouvons nous résoudre à la venue de ces EMS contre lesquels nous luttons depuis des années.
Depuis le début de la semaine les élèves et les personnels du lycée Mozart travaillent dans des conditions de froid intense et face au mépris le plus total de la Région et du Rectorat. L’absence du personnel suffisant est une atteinte grave et supplémentaire à la sécurité. Face à l’abandon, nous ne cesserons de répéter que nos élèves méritent des conditions dignes de travail et nous ne cesserons de pointer les responsables, Région et Rectorat, de cette situation catastrophique et honteuse dans laquelle on se plaît à nous laisser.