En grève jeudi 17 novembre, les surveillants et les professeurs du lycée Jean Jaurès de Montreuil ont décidé ce matin de reconduire leur mouvement.
Il manque des heures
Depuis le début de l ?année, suite à la suppression de classes et de postes dans l ?Académie, les effectifs de nos classes ne cessent de croître. ? cela s ?ajoute un manque de moyens pour assurer un enseignement normal : des classes à 32, 33 voire 34 élèves, des classes non dédoublées, des groupes à 20 élèves (pour 18 places), des groupes de langues à 30 ou 31 élèves, une suppression de poste administratif et d ?un poste à la vie scolaire....
Nous avons réclamé des heures en supplément pour obtenir des dédoublements et des postes. Le Rectorat a reconnu le déficit de moyens et a abondé de 10 heures notre dotation horaire (sur 25 heures demandées) mais aucun poste administratif et aucun poste de vie scolaire.
Depuis, les dédoublements de classe ne sont pas tous réalisés, les effectifs ne baissent pas et nous attendons toujours les changements nécessaires dans nos classes.
Il manque des surveillants
Le personnel de la vie scolaire n ?en peut plus : surcharges de travail, manque d ?effectifs... Les collègues parcourent jusqu ?à 18 km par jour pour assumer toutes leurs tâches : ouverture et fermeture de la grille du lycée, cour, cantine, gestion des absences, aide au bureau des élèves (il y manque un agent administratif), surveillance dans les couloirs sur 4 étages, suivi des élèves de seconde, surveillances de devoirs ??
Le foyer avec ordinateurs à disposition pour les élèves n ?est plus ouvert, la cour et les couloirs sont de moins en moins surveillés, il serait difficile de faire face à un problème de sécurité en cas de malaise, de maladie d ?un élève...
Cela ne peut durer et nous demandons la création de deux postes d ?assistants d ?éducation à temps plein.
Une section de BTS est menacée
Nous avons appris que, dans le cadre d ?une réflexion sur la « carte scolaire », une grave menace pèse sur l ?existence de notre BTS AM (assistant manager). La décision sera prise le mois prochain. Ce BTS qui attire bien des jeunes, obtient de bons résultats. Pourquoi le projet de le supprimer ? Nous ne l ?acceptons pas, nous demandons la garantie du maintien de notre BTS.
Le Rectorat ne nous a pas reçu jeudi 17 novembre, et ce n’est que dans la matinée de vendredi que nous avons appris que nous n’aurions pas d’audience avant une semaine.
Les surveillants et les professeurs réunis en Assemblée Générale le 18 novembre avec leurs sections syndicales SNES-FSU, FO et CGT