Les sections académiques du SNES-FSU Paris, Créteil et Versailles ont demandé le 19 mai une audience aux trois Recteurs d’Ile de France ainsi qu’au SIEC.

A ce jour, aucune réponse ne leur a été faite : est-ce cela la déclinaison des nouvelles modalités de dialogue social dans nos académies ? Le changement de méthode acté par le nouveau ministre n’est malheureusement pas arrivé jusqu’à la région parisienne.

L’absence de réponse des Rectorats franciliens et du SIEC à cette demande est d’autant plus inacceptable quand on a en mémoire la catastrophe de l’organisation du Baccalauréat l’an dernier en Ile de France. Les premiers retours de l’organisation des épreuves de spécialités nous laissent craindre le pire : copies mal scannées, non anonymées, lots mal répartis et procédures hautement contestables d’harmonisation au fil de l’eau via le chat, tout particulièrement dans certaines disciplines. Quant aux nombreux problèmes liés aux convocations, le SIEC reste muet à nos signalements.

Pour éviter aux élèves et aux personnels de revivre le le fiasco de l’organisation des épreuves du Baccalauréat de l’an dernier, les sections académique du SNES-FSU Paris, Créteil et Versailles exigent d’être reçues au plus vite par les trois Recteurs d’Ile de France ainsi que le directeur du SIEC.