Le taux de la CSG, contribution sociale généralisée, passe pour les retraité-e-s au 1er janvier de 6,6% à 8,3% dont 5,9% déductibles des impôts et 2,4% non déductibles. Cela représente une augmentation du taux de CSG de 1,7 point ; ce qui en termes de pourcentage d’augmentation équivaut à 26%.
« Déductibles des impôts » - il s’agit des impôts sur le revenu (IRPP)- signifie que la somme est soustraite du revenu imposable, et non pas des impôts à payer. Et sur la part non déductible, nous payons en réalité deux impôts : sur le RI et la CSG elle-même.
Les retraités dont le revenu fiscal de référence (net imposable) 2016 (année n – 2) ne dépassera pas 14 404 euros pour une part de quotient familial + 3 846 euros par demi-part supplémentaire seront assujettis en 2018 à la CSG au taux réduit (3,8%) ou exonérés.
La CSG a été créée par Rocard en 1991 afin de combler « le trou de la sécu ». De 1,1% son taux n’a cessé d’augmenter jusqu’à atteindre 9,2% pour les actifs en 2018. Il s’agit en fait d’un impôt qui rapporte plus que l’impôt sur le revenu.
Alors que celui-ci rapportera 72,7 milliards d’euros selon le projet de loi 2018, la CSG a rapporté 93, 8 milliards d’euros en 2016. La nouvelle hausse ajoutera 22 milliards de plus.
Gilbert Dumortier vous propose une simulation permettant de calculer combien cette hausse de la CSG vous coûtera par an.
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