Une assemblée générale des personnels du lycée Flora Tristan de Noisy-le-Grand, à l’appel des syndicats SNES et SUD éducation, s’est tenue le jeudi 26 janvier à propos de la réforme de l’entrée à l’université (Parcoursup)et de la réforme du bac, qui en est le pendant.
L’assemblée générale a voté la grève avec participation à la manifestation le premier février.
Nous appelons tous les collègues à participer à cette manifestation, qui partira de Jussieu à 14 heures jeudi prochain.
Des enseignants et étudiants chercheurs de l’université de Paris Est Marne-la-Vallée (UPEM) ont été invités et ont bien mis en évidence le caractère sélectif de Parcoursup puisque les places limitées seront accordées en fonction des bulletins scolaires, sans tenir compte des lettres de motivation, impossibles à étudier du fait de la masse des demandes. Faute de moyens, L’UPEM comme d’autres universités, ne mettra pas en place l’année de remise à niveau devant correspondre à la mention « oui si ».
Ce sera donc oui ou non, et les élèves seront classés en fonction de leurs notes et pris en fonction des places disponibles !
Contrairement à toutes les promesses, c’est bien la sélection qui est mise en place. L’accès de droit à l’université pour les bacheliers est donc remis en cause. Le bac cesse de fait d’être le premier diplôme de l’enseignement supérieur.
Les disparités entre établissements du supérieur, plus ou moins sélectifs, vont se renforcer. Faute de place, de nombreux bacheliers risquent aussi de ne pas être affectés à l’université. Nous refusons le changement de nature du diplôme du baccalauréat et avons voté le principe d’une motion à lire en conseil de classe précisant notre attachement au baccalauréat comme premier grade permettant le libre accès à l’université.
De plus, de nombreux aspects du projet de réforme du lycée risquent aussi de renforcer les inégalités entre les élèves et les lycées, de provoquer un émiettement des cours pour les élèves et une baisse significative des enseignements disciplinaires préjudiciable à leur formation. Le ministre Blanquer rendra public son projet de réforme du baccalauréat et du lycée le 14 février, soit, dans simplement, trois semaines, mais les grandes lignes sont connues : le contrôle continu serait renforcé, ce qui créerait des bacs « territoriaux », et donnerait donc une valeur différente aux bacs de centre-ville et aux bacs estampillés « ZEP ». Il y a urgence à se mobiliser !
Pour l’heure, nous nous opposons à ce projet de sélection à l’entrée de l’université, à cette réforme du bac et du lycée et appelons les collègues des lycées voisins de l’UPEM à prendre contact pour se tenir au courant des différentes mobilisations visant à interpeller le ministre mais aussi nos directions d’établissement et celle de l’UPEM.
Afin de construire la mobilisation, nous vous proposons de nous retrouver à l’UPEM le lundi 5 février de 17h00 à 19h00 (Amphi A2 bâtiment Rabelais, 5 boulevard Descartes, Champs-sur-Marne
Contacts :[email protected]