Se syndiquer au SNES-FSU ?
Le SNES-FSU ne perçoit aucune subvention (garantie de son indépendance) et vit essentiellement des cotisations de ses adhérent-es.
Près du quart de ses ressources est consacré à la presse syndicale, outil indispensable pour diffuser l’information et mobiliser la profession. S’il est vrai que certains militant-es ont des décharges de service (aucune dans notre lycée), ils sont tous-tes bénévoles et ne perçoivent aucune rémunération. Tous ces militant-es (jusqu’aux secrétaires nationaux) sont des collègues en exercice dans un établissement scolaire, ce qui leur permet de garder un pied dans la réalité du terrain.
Le SNES a un fonctionnement démocratique. Ses adhérent-es sont régulièrement consultés et le droit de tendance garantit l’expression plurielle des divergences. Chacun peut s’investir (ou pas) aux différents niveaux de l’organisation (dans un établissement, au niveau départemental, académique ou national).
Le SNES est le syndicat majoritaire dans l’enseignement secondaire et dispose donc de nombreux élu-es, représentant-es et commissaires paritaires dans toutes les instances de l’éducation nationale.
Les collègues qui décident de se syndiquer au moment des mutations sont bien conscients de la force et de l’efficacité du SNES pour défendre les droits et les intérêts des personnels de l’E.N. Mais le rôle du SNES ne se limite pas à cette défense corporatiste. Tout en vérifiant l’équité de traitement des collègues et en faisant corriger les erreurs de l’administration lors des commissions paritaires, les élu-es SNES ont à coeur de combattre l’offensive « néolibérale » de déréglementation généralisée et de casse du service public. Le processus actuel d’accentuation de la déconcentration des mutations des personnels n’est qu’un des aspects de la politique gouvernementale à laquelle nous nous opposons avec véhémence.
Adhérer au SNES-FSU, c’est adhérer à un projet ambitieux pour l’école. On nous reproche bien souvent (dans les médias, parmi certains politiques...) de centrer toutes nos revendications sur « la question des moyens ». Comme si cette question était désuète ! C’est pourtant bien le préalable indispensable pour garantir une éducation de qualité à tous les élèves et des conditions de travail dignes à tous les personnels ! On peut avoir les plus belles idées pédagogiques du monde, comment les mettre en application alors que les classes sont surchargées et que le taux d’encadrement des élèves est en baisse constante ? Les ministres de l’éducation nationale successifs sont depuis des années davantage soucieux des restrictions budgétaires qu’ils souhaitent imposer à l’EN que de donner de véritables moyens à tous les enfants d’acquérir une formation de qualité. Economiser des moyens à l’EN c’est aussi s’attaquer à ses personnels en les précarisant de plus en plus, en leur refusant des augmentations de salaire substancielles, en les laissant démunis face à l’échec scolaire, etc.
De nombreux combats sont engagés, il faut les poursuivre et les amplifier pour éviter le démantèlement du service public d’éducation. Et cette lutte passe aussi par le renforcement du SNES !
Alors, décidé-e à nous rejoindre ?
N’hésite pas à nous solliciter pour mieux connaître nos idées et/ou remplir un bulletin d’adhésion !
P.S : N’oublie pas que le paiement d’une cotisation syndicale ouvre droit à une réduction d’impôt égale à 50% de son montant, prise en compte pour l’année en cours lorsque l’on adhère avant le 31 décembre.
Leticia Fernandez (secrétaire de la section SNES-FSU du lycée)
et Gérard Ramonat (trésorier de la section),
le 2 décembre 2004.