Nous nous sommes rendus à cinq personnes (deux enseignants du lycée, une représentante du SNES et deux représentantes des deux fédérations de parents d ?élèves la FCPE et la PEEP) ce jeudi 4 avril afin de réclamer un abondement de 59 heures de notre DHG. Notre proviseur, était présent lors du rendez-vous mais ne faisait pas partie de la délégation.

Nous avons sereinement exposé nos arguments :
– toutes les langues vivantes que nous souhaitons ouvrir, toutes les options et les spécialités que nous voulons proposer aux élèves doivent être financées par la DHG, ce qui entame nos possibilités de dédoublement nous empêchant par exemple de constituer des groupes réduits an Accompagnement Personnalisé ;
– la faible capacité de nos salles informatiques et de nos salles de TP (18 élèves) nous obligent à dédoubler nos classes si nous voulons les utiliser, ce que les programmes réclament dans beaucoup de discipline ;
– la répartition proposée par notre proviseur nous oblige à absorber beaucoup de HSA, que nous ne sommes pas tenus de faire conformément à notre statut ;
– toutes les actions que nous faisons depuis des années au lycée (organisation de DST la samedi matin pour les terminales, soutiens, ateliers de préparation à certains concours ??) en plus de notre charge risquent de pâtir du manque de moyen global : pourquoi les continuer si l ?institution elle-même ne fait pas d ?efforts ?
Les deux collaborateurs du recteur nous ont patiemment écoutés, semblent avoir été sensibles à certains de nos arguments mais nous ont bien spécifié que leurs moyens étaient limités et que notre lycée n ?était pas spécialement à plaindre. Nous avons alors gentiment menacé que la prochaine rentrée pourrait être mise à mal si nous n ?assurions pas toutes les HSA qu ?on nous demande de faire et les parents d ?élèves nous ont soutenu.
Nous espérons obtenir des heures en plus, ainsi que des BMP dans certaines disciplines (éventuellement sous forme d ?un berceau de 6h pour les stagiaires M1). Reste à voir combien ??