16 novembre 2023

le métier

exemple de motions de CA budget

LPO Frédéric Mistral – Fresnes
CA du 14 novembre 2023
Motion
Matériel et prestations informatiques fournis par le Conseil régional
Le Conseil d’administration du lycée Frédéric Mistral (Fresnes, académie de Créteil), réuni le
14 novembre 2023, constate que la politique menée par le Conseil régional d’Ile-de-France en
matière d’équipement informatique et de prestations informatiques pour les lycées franciliens
pose des problèmes croissants. L’absence totale de concertation avec les équipes enseignantes,
le non-respect de la liberté pédagogique, les décisions unilatérales sur les dotations soulèvent
de nombreuses questions.
Ainsi :
• la section professionnelle du lycée, orientée vers les métiers du tertiaire, ne peut
fonctionner sans un plateau technique conséquent, avec un renouvellement régulier
des outils informatiques, notamment des imprimantes. Les classes de STMG et les
BTS tertiaires ont également besoin de tels équipements. La décision de ne plus
investir dans les salles informatiques, et donc de limiter le nombre d’ordinateurs fixes
dans les établissements et de ne pas remplacer ceux qui tombent en panne, sous
prétexte que les élèves ont un ordinateur portable, méconnaît la diversité des usages
pédagogiques des outils informatiques. Un écran aussi petit que celui des ordinateurs
portables fournis aux élèves n’est pas adapté à tous les travaux.
• l’installation systématisée d’ENI (Écrans Numériques Interactifs) et le non-remplace-
ment concomitant des rétroprojecteurs qui tombent en panne, au détriment également
de la surface de tableaux sur lesquels on peut écrire, revient à imposer des outils et
méthodes au mépris de la liberté pédagogique mentionnée à l’article L912-I-I du Code
de l’Éducation, suite à l’adoption de la loi d’orientation du 23 avril 2005. Leur intérêt
pédagogique est discutable, leur maîtrise demande un temps de formation dont toutes
et tous ne disposent pas nécessairement, ils laissent peu d’alternatives en cas de panne,
ils ont une empreinte écologique (fabrication, transport, consommation d’énergie) non
négligeable et en contradiction avec les objectifs de sobriété qui sont seuls à même de
répondre aux crises écologiques. Enfin, leur coût pose comprise est estimé entre 8000
et 9000 euros par ENI. N’y a-t-il pas d’investissement plus urgent ?
• la gestion de l’ENT (espace numérique de travail) par des prestataires privés sous la
direction du Conseil régional montre un manque criant de professionnalisme. Dans
quelle entreprise verrait-on la migration de la messagerie professionnelle de toutes les
catégories de personnel se faire sans prévenir, sans sauvegarde préalable et en pleine
période de travail ? C’est pourtant le 12 septembre, en pleine rentrée et en pleine
journée, que la messagerie de l’ENT a été basculée vers un nouveau système, sans
information préalable, avec perte a priori des messages antérieurs au 29 août. Certes,
un tutoriel fort complexe a été fourni ensuite pour récupérer les archives, au prix de
nombreuses manipulations et d’une perte de temps considérable, mais c’est
l’enseignante du lycée en charge du suivi de l’ENT qui a permis, par elle-même, de
récupérer les dossiers d’archives et les messages envoyés… Quel crédit accorder à une
institution incapable du minimum de sérieux dans la gestion de ce dossier ?
Par conséquent, le Conseil d’administration du lycée Frédéric Mistral demande
• un moratoire sur le déploiement des ENI,
• une concertation approfondie avec les personnels afin de déterminer la réalité des
besoins dans les lycées franciliens,
• des équipements au service des élèves et des professionneles de l’Éducation
nationale, la fin de toute ingérence au détriment de la liberté pédagogique individuelle
et collective des enseignantes,
• le maintien de la liberté de choix pour les manuels scolaires (numérique ou papier).
Adoptée à l’unanimité (19 pour, 4 membres du CA ne participent pas au vote).


Motion lycee MLK Bussy ( voté à l’unanimité sauf 4 abs)

Matériel et prestations informatiques fournis par le Conseil régional

Le Conseil d’administration du lycée MLK constate que la politique menée par le Conseil régional d’Ile-de-France en matière d’équipement informatique et de prestations informatiques pour les lycées franciliens pose des problèmes croissants. L’absence totale de concertation avec les équipes enseignantes, le non-respect de la liberté pédagogique, les décisions unilatérales sur les dotations soulèvent de nombreuses questions.

Ainsi :

La décision de ne plus investir dans les salles informatiques, et donc de limiter le nombre d’ordinateurs fixes dans les établissements et de ne pas remplacer ceux qui tombent en panne, sous prétexte que les élèves ont un ordinateur portable, méconnaît la diversité des usages pédagogiques des outils informatiques. Un écran aussi petit que celui des ordinateurs portables fournis aux élèves n’est pas adapté à tous les travaux et ces ordinateurs ne supportent pas tous les logiciels utilisés dans certaines disciplines.

Les ordinateurs élèves ne sont pas remplacés de façon immédiate quand ils dysfonctionnent. Dans ces conditions, les élèves privés d’ordinateurs sont bloqués dans leur travail, n’ont plus accès aux manuels et aux documents déposés dans leur cahier de textes par leurs professeurs, à moins d’avoir recours à leur smartphone et au monde de distractions et de divertissements qu’il contient. Le smartphone ferait-il désormais partie des fournitures scolaires ?? Il devient alors impossible de construire une séance en classe autour d’activités numériques, sauf à en exclure une partie des élèves. En fin de journée, il est fréquent que les batteries des ordinateurs portables des élèves doivent être rechargées pour qu’ils puissent continuer à les utiliser. Quels sont les moyens mis à notre disposition pour permettre cette recharge ?? Des “armoires de charges” avaient été promises lors de l’imposition des livres numériques. C’était un leurre.

L’installation systématisée d’ENI (Écrans Numériques Interactifs) et le non-remplacement concomitant des vidéoprojecteurs qui tombent en panne, au détriment également de la surface de tableaux sur lesquels on peut écrire, revient à imposer des outils et méthodes au mépris de la liberté pédagogique mentionnée à l’article L912-I-I du Code de l’Éducation, suite à l’adoption de la loi d’orientation du 23 avril 2005. Leur intérêt pédagogique est discutable, leur maîtrise demande un temps de formation dont toutes et tous ne disposent pas nécessairement. Ils laissent peu d’alternatives en cas de panne, ils ont une empreinte écologique (fabrication, transport, consommation d’énergie) non négligeable et en contradiction avec les objectifs de sobriété qui sont seuls à même de répondre aux crises écologiques. Enfin, leur coût pose comprise est estimé entre 8000 et 9000 euros par ENI. N’y a-t-il pas d’investissement plus urgent ??

La gestion de l’ENT (espace numérique de travail) par des prestataires privés sous la direction du Conseil régional montre un manque criant d’anticipation. Dans quelle entreprise verrait-on la migration de la messagerie professionnelle de toutes les catégories de personnel se faire sans prévenir, sans sauvegarde préalable et en pleine période de travail ? C’est pourtant le 12 septembre, en pleine rentrée et en pleine journée, que la messagerie de l’ENT a été basculée vers un nouveau système, sans information préalable, avec perte a priori des messages antérieurs au 29 août. Certes, un tutoriel fort complexe a été fourni ensuite pour récupérer les archives, au prix de nombreuses manipulations et d’une perte de temps considérable.

Par conséquent, le Conseil d’administration du lycée MLK de Bussy-Saint-Georges demande

un remplacement des vidéoprojecteurs si ceux-ci tombent en panne et s’oppose formellement à tout déploiement de ENI, sauf demande explicite de l’équipe disciplinaire concernée ? ;

que des postes fixes avec un écran de grande taille (24 pouces, minimum) soient conservés et renouvelés si besoin dans les salles d’enseignement technologiques (STMG, STI2D), dans toutes les salles de TP de SVT et Physique-Chimie, pour tous les postes enseignants de toutes les salles du lycée, pour les bureaux de la vie scolaire, pour l’administration, pour le pôle médico-social et pour les personnels région concernés par l’usage de l’informatique ? ;

que toute modification des équipements au service des élèves et des professionneles de l’Éducation nationale soit présentée en CA, conformément au Code de l’éducation qui prévoit une autonomie pédagogique et éducative dans les établissements ? ;

qu’un personnel soit affecté à temps plein aux multiples tâches liées au numérique (matériels, ressources GAR, ENT, etc) ? ;

une liberté de choix dans les contrats et le matériel de reprographie dont la robustesse est extrêmement insuffisante au regard de l’utilisation d’un établissement de 1350 élèves et dont les contrats d’entretiens n’apportent absolument pas satisfaction.


Motion SNES-FSU, Conseil d’administration du lycée Olympe de
Gouges (Noisy-le-Sec) du 27 novembre 2023
Il faut sécuriser les cheminements piétons et cyclables aux
abords de l’établissement
La cité scolaire Olympe de Gouges se trouve dans une situation géographique
très particulière puisqu’elle est ceinturée à l’est et au sud par deux routes départementales
à circulation dense. La sortie et l’entrée des élèves, au collège et au lycée, s’effectue le
long de la D30, route à deux voies motorisées unidirectionnelles sur laquelle les véhicules
sont nombreux et respectent peu la vitesse réglementaire.
Aux heures d’entrée et de sortie de l’établissement, plusieurs centaines d’élèves,
voire plus d’un millier, se pressent sur les trottoirs trop étroits aux abords de la D30 pour
rejoindre ou quitter l’établissement.
Au niveau de la station de bus « Brément » située à côté de la sortie lycée, le trottoir
a été rétréci pour accueillir une troisième voie de circulation réservée aux bus. A cet
endroit, le trottoir ne fait qu’un mètre cinquante et les élèves descendent régulièrement sur
la voie bus. À plusieurs reprises des accidents n’ont été évités que grâce à la réactivité
des chauffeurs. Il n’est pas entendable que ce rétrécissement de la voirie se soit fait au
détriment des piétonnes, des élèves et de leur sécurité, et pour favoriser la vitesse de la
circulation automobile à proximité d’un établissement scolaire.
Concernant la Rue de Brément (D116) qui constitue le cheminement de plus d’un
millier de piétonnes, dont de nombreuxses usageres de l’établissement, la situation est
catastrophique et dangereuse : l’espace aux abords de l’établissement, qui relève de son
périmètre, s’est transformé en parking sauvage, la piste cyclable (qui a été créée sur le
trottoir en dépit des exigences du Cerema) est quasi constamment encombrée de voitures
stationnées, tout comme le trottoir. À de nombreuses reprises, l’accident a été évité de
peu entre une piétonne ou une cycliste et une voiture ou une camionnette sortant de
stationnement sauvage.
Cette situation insécurise les élèves, les personnels et plus largement les piétonnes
et les cyclistes qui empruntent le trottoir ou la piste cyclable. Par ailleurs, le morceau de
piste cyclable, créé en dépit du bon sens, est unidirectionnel de chaque côté de la
chaussée et ne permet pas de rejoindre le parking de l’établissement, obligeant les
cyclistes à emprunter un morceau de trottoir pour accéder à l’établissement.
Alors que cette année, la température mondiale moyenne a dépassé les normales de
2 degrés, que nous n’avons plus que quelques années pour limiter le réchauffement
climatique et sauver les écosystèmes qui peuvent encore l’être, nous nous inquiétons de
la place démesurée laissée à la voiture dans et aux abords de notre établissement
scolaire.
Ainsi, nous interpellons tous les acteurrices concernées et notamment les collectivités
(mairie, département, région) pour mettre en œuvre un plan de sécurisation des
cheminements piétons et cyclables aux abords de l’établissement.
Dans l’urgence, il faut :
• Supprimer le parking sauvage installé sur l’emprise de l’établissement rue de Brément
• Réinstaller les potelets qui interdisent aux voitures l’accès au trottoir et au parking
sauvage
• Installer des ralentisseurs (type coussins berlinois) sur le chemin de Montreuil à Claye
À moyen terme, nous demandons une réflexion globale sur les mobilités douces et actives
dans et aux abords de l’établissement avec l’ensemble des acteurrices concernées.