Voici le courrier des représentants des personnels du collège H. Wallon d’Aubervilliers envoyé à la DSDEN.
Nous tenons par le présent courrier à vous exprimer nos inquiétudes quant aux moyens de vie scolaire du collège Henri Wallon.
Le collège accueillera l’année prochaine 2 divisions supplémentaires de 6e. Nous avons ouvert une division par niveau sur les dernières années.
Les moyens en vie scolaire n’ont pas augmenté.
6 divisions en plus et aucun moyen en vie scolaire supplémentaire, c’est une situation que nous ne pouvons pas accepter.
Les représentants des personnels du conseil d’administration ont fait une demande d’audience par voie hiérarchique. Demande qui est restée pour l’instant sans réponse.
Vous connaissez la situation particulière de l’établissement ;
- Les locaux ne peuvent accueillir plus d’élèves en l’état actuel. La pose de préfabriqués a été écartée. La solution envisagée est de couper en deux des salles existantes, de sacrifier la création d’un foyer pour les lycéens et de transformer l’unique salle de travail des enseignants en salle de permanence.
- Il y a 5 collèges à Aubervilliers, trois sont classés REP+ et deux REP. Parmi les trois collèges REP+, le collège Wallon a le moins bon ratio [nb élèves/nb d’assed-aed] (70,92 pour Wallon, 54,67 et 52,47 pour les deux autres). Le collège Wallon REP+ a même un moins bon ratio que les deux collèges REP.
Lors d’une réunion au conseil départemental, le DAASEN nous a annoncé qu’une « attention particulière serait portée » à l’établissement.
Notre DHG a légèrement baissé pour la rentrée 2017. Quelle attention !
Notre demande d’audience reste sans réponse.
En conséquence, nous avons décidé collectivement que nous serons en grève dès mardi 23 mai 2017.
Nous renouvelons notre demande d’audience pour discuter avec vous et vos services de notre revendication : la création de deux postes d’assistant d’éducation et un poste d’assistant pédagogique.
Nous vous prions de recevoir, monsieur le directeur académique, l’assurance de notre respectueuse considération et de croire en notre dévouement pour le service public d’Educat