Depuis le 9 février maintenant, les enseignant-e-s du lycée sont mobilisé-e-s pour obtenir du Rectorat les moyens (heures d ?enseignement) nécessaires à la réussite scolaire de tous les élèves. alors que ce lycée est classé sensible et en zone « prévention violence ».
En réponse aux suppressions de postes et d ?heures d ?enseignement, ils ont fait des grèves massives avec le soutien des représentant-e-s de parents FCPE, un « petit déjeuner de mobilisation » devant le lycée, et se sont s rendu-e-s à deux reprises au Rectorat avec des élèves.
Ils ont été été reçus au rectorat le 8 mars 2016, qui a expliqué que ce lycée faisait l ?objet de toutes les attentions et, qu ?à ce titre, aucun moyen supplémentaire ne pouvait lui être accordé.
Dans une lettre datée du 22 mars, Madame la Rectrice a réitéré une position de refus quant à leurs légitimes demandes.
Depuis, une cinquantaine de professeurs et parents ont occupé le lycée en soirée, le mardi 5 avril 2016.
De plus le rectorat a pris la responsabilité de supprimer un poste sur trois d ?infirmière et de demander, de façon arbitraire et en dehors de tout cadre légal, à une deuxième infirmière de muter, avec un délai de 24h pour faire ses v ?ux .
Depuis le 6 avril, les élèves, déjà éprouvés par un contexte national de conflits sociaux de grande ampleur se regroupent, défilent massivement dans les couloirs, scandent « Rendez-nous nos infirmières ! », bloquent l ?entrée du lycée et pour certains s ?abandonnent des actions qui font peur. En effet, plusieurs départs de feux ont eu lieu.
L ?ensemble des professeurs s’est réuni en assemblée générale le 7 avril, et s’adressent à la Ministre de l’Education Nationale pour rétablir de toute urgence le poste d ?infirmière supprimé et annuler la mutation forcée de leur collègue.