Nombreux sont les chefs d ?établissement qui prétendent qu ?il n ?y a aucune urgence parce que le TRMD [1] change jusqu ?en juin voire en septembre. En effet depuis quelques années, le vote du TRMD est reporté parfois très tard dans l ?année par les principaux qui profitent des nouvelles dispositions réglementaires pour nier au CA son rôle décisionnaire.
Mais c ?est bien du TRMD remonté en février par le chef d ?établissement que découlent les suppressions et créations de postes. Tout changement ultérieur ne se fait qu ?en moyens provisoires.
Dans les collèges du 77 : L ?année prochaine, les effectifs prévus sont toujours en augmentation sur notre département, le niveau le plus chargé sera celui des troisièmes (nés en 2000). 500 collégiens en plus dans notre département sont prévus.
Le H/E ( obtenu quand on divise la dotation horaire globale par le nombre d ?élèves) devrait être légèrement plus bas en passant de 1.29 à 1.28.
Il n ?y aura donc aucune amélioration des effectifs par classe voire une légère dégradation.
Dans notre département, le nombre d ?élèves par classe est très élevé déjà, il atteint les 29 ou 30 dans certains collèges, les conditions d ?enseignements sont méprisées , les élèves les plus en difficulté sont les premiers à en pâtir. Il se pose également les problèmes de sécurité dans certains collèges en raison de la taille des classes trop petites.
Dans les lycées :
A la rentrée 2012, il y avait 170 élèves de plus dans les lycées GT par rapport aux prévisions du rectorat. A la rentrée 2013, c ?est un différentiel de près de 1300 élèves que nous avons constaté dans les lycées par rapport aux prévisions du rectorat. C ?est donc une gestion par la pénurie qu ?a instauré notre rectorat : il prévoit toujours trop peu et, devant la demande, finit par ouvrir des classes en juin mais trop tard pour donner des heures postes.
Au CTA du 16 janvier, le rectorat a créé 72 ETP [4] dans les lycées (généraux et techniques). Mais pour accueillir les 3700 élèves supplémentaires prévus dans les lycées (par rapport aux prévisions de l ?an dernier à la même date), c ?est parfaitement insuffisant ! Le SNES Créteil estime qu ?il faudrait 93 ETP (en plus des 72 ETP prévus) pour compenser la hausse démographique dans les lycées.
Le nombre d ?heures supplémentaires prévues dans les lycées devient indécent : 14,58% des moyens donnés dans les DHG sont des HSA (soit une hausse de 0,5 points). Le SNES demande la transformation de ces moyens en heures postes. Il appelle les collègues à s ?organiser par équipes disciplinaires pour refuser les HSA. L ?amélioration des conditions de travail et des salaires des enseignants ne peut prendre cette voie. {{}}
autres motions de lycées